Covid-19

Faire le choix de la résilience à l’ère du Covid-19

Bonjour à toi mon compagnon d’infortune, en ces temps troubles!

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Nos vies sont bouleversées. Les écoles sont fermées, on doit autant que possible rester chez soi. Renoncer à des projets, à des perspectives professionnelles, à des vacances. Pour certains faire face à la maladie ou même la mort, de proches ou de gens qu’on connait un peu. Il y a des choses qui sont très pénibles. Mais finalement peu de choses sont très graves. Je pense à cette réplique dans le film « Mon bébé » où, face au proviseur du lycée de sa fille (qui vient de tricher au bac blanc), la mère répond quelque chose comme « arrêtez avec vos c’est très grave. La mort, c’est grave. »

A ceux qui connaissent la maladie, voire la mort dans leur entourage, je ne peux qu’offrir mon infinie sympathie. Pour les autres, tous ceux qui ont vu leurs vies, leurs projets, petits ou grands bouleversés, j’ai envie de dire « essayez la résilience. »

En règle générale, je ne suis pas très résiliente. Moi je fais partie de ceux qui voient dans une situation qui les dérange un problème qu’il faut résoudre. Je suis devenue très performante dans la résolution de problème. La plupart du temps je trouve des solutions, parfois en devenant très créative. La résolution de problème, c’est ma spécialité !

Pourtant il y a des situations où vous ne contrôlez rien. Je crois qu’on peut dire sans peur de se tromper qu’aujourd’hui nous le commun des mortels, nous ne maitrisons rien. On peut (et doit !) choisir d’obéir aux consignes du confinement. Pour le reste, on peut faire le choix de la résilience, ou se morfondre (ou s’énerver, se plaindre, se mettre en colère), tout ceci en vain.

Pendant la première semaine de notre confinement (qui a coïncidé avec le début du confinement en France), j’ai vite été débordée par l’afflux des mauvaises nouvelles. Je suivais tout : les débats, les posts sur Facebook, les infos, tout. Et j’en ai rapidement perdu le sommeil, littéralement. Moi qui ai besoin de mes 8 heures de sommeil quotidien, je ne dormais plus que 4 à 5 heures, ce qui m’enfonçait encore plus dans la spirale de la négativité et du désespoir. Alors j’ai décidé à la fois d’arrêter de suivre les nouvelles, et de me morfondre sur nos petits et grands tracas, projets avortés, argents perdus, etc. J’ai décidé de me dire que la situation était ce qu’elle était, et qu’il fallait qu’on essaie de la vivre du mieux possible, du moins, le moins mal possible. Que certes on avait des pertes (matérielles), que c’était frustrant et que ça nous compliquait la vie. Mais à nous d’essayer au mieux, et à terme, de renverser la vapeur.

Ça a peut-être l’air gnangnan comme ça. Pourtant ce n’est pas mon genre. Moi, je suis du genre efficace. Mais il y a des moments où la recherche de l’efficacité dans l’immédiat ne mène à rien.

A l’inverse je vois des personnes que je connaissais un peu s’enfoncer dans la négativité et rester centrées sur leurs problèmes et se morfondre sur leurs projets avortés. Personnellement, j’ai de plus en plus de mal d’être en contact avec ces personnes, surtout parce qu’elles pourraient m’entrainer à terme dans leurs attitudes négatives, ce que je ne veux pas. Alors je fais désormais tristement le choix de les éviter (au téléphone ou en visio).

Je crois vraiment que pour une fois, la notion de « gratitude » à l’américaine a toute sa place ici : gratitude pour ne pas être touché par la maladie, pour être capable de finir le mois financièrement malgré quelques pertes, pour être en famille et capable de profiter des beaux jours qui arrivent. Et concentrer ses forces pour construire la suite, même lentement, mais surement.

Et vous, réussissez-vous à être résilients dans cette période ? Arrivez-vous à vous concentrer sur le positif aujourd’hui et à imaginer le positif demain ?

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Hauts les cœurs, on va y arriver 🙂

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